Au bonheur des dames d'Emile ZOLA
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Au bonheur des dames d'Emile ZOLA
Mon autre chouchou chez ZOLA:
Au bonheur des dames.
C'était pas gagné, parce que, comme beaucoup de gens de ma génération (et peut-être des autres??? ), je l'ai lu pour la première fois au collège.
C'était pas forcément le meileur plan pour nous faire apprécier un pavé.
MAIS:
- Mon prof était génial et nous a expliqué la modernité de ce livre et des choses qui sont faites par le héros,
- Et le fait, encore une fois, comme pour Nana par la suite, de sentir et ressentir ce qu'a écrit ZOLA,
ont fait que j'ai vraiment adoré ce roman, malgré les longueurs, les descriptions, etc.
Ici, il est question de femmes et d'un homme qui a réussi à se hisser à la première place grâce à elles et à ses innovations : la période du blanc, l'échange ou le remboursement, le fait de déplacer les rayons pour perdre les acheteuses et qu'elles puissent voir des choses qu'elles n'auraient pas vu si elles étaient allées droit à ce qu'elles voulaient... ça ne vous rappelle rien?
J'ai adoré pouvoir découvrir que les grandes chaines de magasins actuelles n'ont rin inventié ( ) et voir comment fonctionnait un magasin à l'époque, depuis l'inventaire, jusqu'au recrutement et à la cantine des employés.
Bref, à lire si vous avez peur de Zola!!!
Au bonheur des dames.
Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s'amoncellent, éblouissants, délicats, de faille ou de soie. Tout ce qu'une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d'enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d'elle le symbole du modernisme et des crises qu'il suscite. Zola plonge le lecteur dans un bain de foule érotique. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie.
C'était pas gagné, parce que, comme beaucoup de gens de ma génération (et peut-être des autres??? ), je l'ai lu pour la première fois au collège.
C'était pas forcément le meileur plan pour nous faire apprécier un pavé.
MAIS:
- Mon prof était génial et nous a expliqué la modernité de ce livre et des choses qui sont faites par le héros,
- Et le fait, encore une fois, comme pour Nana par la suite, de sentir et ressentir ce qu'a écrit ZOLA,
ont fait que j'ai vraiment adoré ce roman, malgré les longueurs, les descriptions, etc.
Ici, il est question de femmes et d'un homme qui a réussi à se hisser à la première place grâce à elles et à ses innovations : la période du blanc, l'échange ou le remboursement, le fait de déplacer les rayons pour perdre les acheteuses et qu'elles puissent voir des choses qu'elles n'auraient pas vu si elles étaient allées droit à ce qu'elles voulaient... ça ne vous rappelle rien?
J'ai adoré pouvoir découvrir que les grandes chaines de magasins actuelles n'ont rin inventié ( ) et voir comment fonctionnait un magasin à l'époque, depuis l'inventaire, jusqu'au recrutement et à la cantine des employés.
- Spoiler:
- Et en plus ça finit bien!!!
Bref, à lire si vous avez peur de Zola!!!
Otsou- Modérateur
- Nombre de messages : 2670
Age : 39
Localisation : Reims
Date d'inscription : 20/09/2007
Re: Au bonheur des dames d'Emile ZOLA
Zola a peut etre pour certains qui ont du lire l'assommoir à l'ecolen une mauvaise réputation et c'est bien dommage toutes la serie des Mouret/ Rougon sont un regal, j'ai une préférence pour "le ventre de Paris"
Re: Au bonheur des dames d'Emile ZOLA
Moi aussi j'aime bien Zola. Je l'ai lu ce livre. J'aimais bien aussi la vie des grands magasins surtout qu'alors j'étais vendeuse. J'ai aimé aussi la description avec la petite boutique sombre qui refuse d'évoluer.. Par contre l'histoire sentimentale je l'ai sentie venir à plein nez... Mais bon on peut rêver
kroustik- L'école primaire
- Nombre de messages : 348
Age : 49
Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 18/02/2008
Re: Au bonheur des dames d'Emile ZOLA
J'ai eu une période ou dès que l'on me parlait de classique, seuls les mots "vieillot", "barbant", "ennuyeux" me venaient à l'esprit. Et bien cette période est révolue ! En effet, je ne suis pas du tout déçue, je pourrais même dire que j'ai été emballé à la lecture de ce livre. Certes il y a comme beaucoup d'auteurs de cette époque, les descriptions font parfois plusieurs pages mais ici, les descriptions servent à quelque chose : montrer la démesure des grands magasins, cette accumulation d'articles dans les rayons. J'ai trouvé ce roman extrêmement moderne principalement de par les thèmes utilisés : expansion des grands magasins en dépit des petits commencants, la montée en flèche de la société de consommation, stratégies marketting, soldes... L'héroïne, Denise, je la trouvais agaçante, trop naive, trop candide mais au fur et à mesure du roman, on assiste à son évolution en parallèle à l'évolution du magasin. Je me suis retrouvée comme l'héroïne : partagée entre ce nouveau monde des grands magasins et les petits commerçants qui meurent à petit feu, ravagés par cette trop forte concurrence. Si j'avais a lui donner un point négatif, ce serait à propos du nombre de personnages : trop nombreux pour moi, en particulier au début du roman où Zola nous les présente un peu à la suite, ce fut trop pour ma petite tête.
15.5/20
15.5/20
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