La marche de E.L. DOCTOROW
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La marche de E.L. DOCTOROW
Auteur : E.L DOCTOROW
Titre : La marche
Editeur : Editions de l'Olivier
Résumé :
1864, guerre de sécession. L’armée unioniste du général Sherman, conçue pour voyager sans intendance et se nourrir sur le pays, dévaste la Géorgie avant de menacer les deux Caroline. Dans cette hydre aux soixante mille têtes, le grand romancier américain E.L Doctorow entrecroise les destins. Ceux des militaires, depuis leur chef –au caractère entier et imperméable aux éloges- jusqu’au simple soldat Stephen Walsh. Et ceux des réfugiés venus se greffer sur ce monde en mouvement. A travers eux, chaque strate de la société sudiste est représentée : Will et Arly, déserteurs et renégats multi- récidivistes qui auront plusieurs fois changé d’uniformes avant de revêtir le bleu de l’Union, incarnent le petit peuple pris dans le conflit. Emily, fille d’une juge à la cour suprême s’improvisant infirmière pour propre sauvegarde et pour les beaux yeux d’un chirurgien d’origine allemande, évoque les grandes familles sudistes et les mânes de Scarlett O’Hara. Wilma, son ancienne domestique tombée folle d’un bel affranchi, figure les noirs, passés de l’asservissement à l’espoir. Quant à Pearl, « négresse blanche » issue des amours forcées d’une esclave et de son maître, elle ne représente rien de plus qu’elle-même. D’où l’étrange désir de protection qu’elle suscite chez tout ceux qu’elle croise, depuis l’humble lieutenant Clarke jusqu’au général Sherman. D’où, aussi, le destin particulier dont l’auteur l’a gratifiée. Et si, à la fois blanche et noire, fille d’un oppresseur et d’une opprimée, née dans le Sud et sauvée par le Nord, Pearl n’incarnait tout simplement pas cette Amérique moderne qui surgira du conflit ?
Mon avis :
Nous sommes en Amérique en pleine guerre de Sécession.
Des destins s'entrecroisent, ceux de chefs militaires et simples soldats et ceux de réfugiés noirs passés de l'asservissement à la liberté et à l'espoir d'un avenir meilleur.
Un livre qui se lit facilement malgré la dureté du sujet car l'auteur fait vivre ses personnages avec fougue et analyse les motivations de chacun dans cette guerre, sans prendre parti.
Titre : La marche
Editeur : Editions de l'Olivier
Résumé :
1864, guerre de sécession. L’armée unioniste du général Sherman, conçue pour voyager sans intendance et se nourrir sur le pays, dévaste la Géorgie avant de menacer les deux Caroline. Dans cette hydre aux soixante mille têtes, le grand romancier américain E.L Doctorow entrecroise les destins. Ceux des militaires, depuis leur chef –au caractère entier et imperméable aux éloges- jusqu’au simple soldat Stephen Walsh. Et ceux des réfugiés venus se greffer sur ce monde en mouvement. A travers eux, chaque strate de la société sudiste est représentée : Will et Arly, déserteurs et renégats multi- récidivistes qui auront plusieurs fois changé d’uniformes avant de revêtir le bleu de l’Union, incarnent le petit peuple pris dans le conflit. Emily, fille d’une juge à la cour suprême s’improvisant infirmière pour propre sauvegarde et pour les beaux yeux d’un chirurgien d’origine allemande, évoque les grandes familles sudistes et les mânes de Scarlett O’Hara. Wilma, son ancienne domestique tombée folle d’un bel affranchi, figure les noirs, passés de l’asservissement à l’espoir. Quant à Pearl, « négresse blanche » issue des amours forcées d’une esclave et de son maître, elle ne représente rien de plus qu’elle-même. D’où l’étrange désir de protection qu’elle suscite chez tout ceux qu’elle croise, depuis l’humble lieutenant Clarke jusqu’au général Sherman. D’où, aussi, le destin particulier dont l’auteur l’a gratifiée. Et si, à la fois blanche et noire, fille d’un oppresseur et d’une opprimée, née dans le Sud et sauvée par le Nord, Pearl n’incarnait tout simplement pas cette Amérique moderne qui surgira du conflit ?
Mon avis :
Nous sommes en Amérique en pleine guerre de Sécession.
Des destins s'entrecroisent, ceux de chefs militaires et simples soldats et ceux de réfugiés noirs passés de l'asservissement à la liberté et à l'espoir d'un avenir meilleur.
Un livre qui se lit facilement malgré la dureté du sujet car l'auteur fait vivre ses personnages avec fougue et analyse les motivations de chacun dans cette guerre, sans prendre parti.
celene- La maternelle
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