The Tale of Hawthorn House, de Susan Wittig Albert
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The Tale of Hawthorn House, de Susan Wittig Albert
THE COTTAGE TALES OF BEATRIX POTTER - une série non traduite en français
L'été est déjà bien avancé dans la « terre entre les lacs » ; les fêtes d'août sont en préparation, l'air chaud est parfois secoué de quelque orage bien vite oublié. Beatrix Potter est heureuse d'avoir pu s'échapper vers sa chère ferme pendant que ses parents se trouvent dans leur résidence de vacances. Elle a aussi le grand plaisir de voir arriver son frère Bertram, qui a un secret à lui confier : il s'est marié en cachette de ses parents, car son épouse est une jeune femme issue d'un milieu très simple, trop simple pour les parents Potter qui avaient déjà été contrariés par les fiançailles de Beatrix avec son éditeur. Malheureusement Norman Warner mourut avant qu'ils ne puissent officialiser leurs fiançailles.
L'annonce du mariage de son frère n'est pas la seule surprise qui attendait Beatrix Potter en ces jours d'été : quelle ne fut pas sa surprise en ouvrant la porte de son cottage en cette jolie journée d'été : un joli panier y était déposé ; vu la taille Beatrix s'imagine qu'il s'agit d'un cadeau de ses voisins fermiers, lui apportant fruits et légumes.
Et bien non, dans le panier il y a un adorable bébé, une ravissante petite fille prénommée Flora, si l'on en croit la note jointe, accompagnée d'un brin de bruyère (une plante protectrice).
Beatrix Potter est une jeune femme pratique et réfléchie ; ce bébé appartient forcément à quelqu'un. Elle commence donc les recherches mais à Sawrey personne ne sait d'où vient l'enfant. La plupart des commentaires accusent les gitans qui campent près des lacs ; ces gens du voyage, aimant vivre libres, se retrouvent régulièrement dans la région afin que les hommes puissent se louer aux fermiers pour les travaux des champs. Cela n'empêche hélas pas la suspicion à leur égard. Il suffit que quelque chose disparaisse pour qu'ils en soient accusés.
Beatrix va trouver ses amis Woodcock, puisque le capitaine Miles est le juge de paix du canton, il va pouvoir entamer une enquête afin de retrouver les parents de l'enfant. Quant à Dimity, sa sœur et grande amie de Miss Potter, son cœur est immédiatement conquis par ce bébé dont elle décide de s'occuper jusqu'à ce que l'enquête aboutisse.
Son amie se demande d'ailleurs si Dimity a réellement envie que l'on retrouve la mère et le père de Flora, elle aime tellement la toute petite fille !
Miss Potter, de son côté, se renseigne afin de connaître la personne qui aurait tissé la couverture du coussin ; cela pourrait peut-être les mettre sur une piste ? Une piste qui semble mener à Hawthorn House, une sombre maison et qui plus est, hantée !
Hantée ? peut-être pas, mais c'est à l'évidence la demeure des elfes et fées des aubépines qui furent chassés de chez eux lorsque le propriétaire décida de couper les arbres sans leur en demander la permission.
Mais bien sûr, qu'allez vous donc imaginer ? que personne ne vit dans les arbres ? ou que j'ai perdu la tête ?
Dans la région des Lacs on sait très bien que les hêtres, les chênes, les aubépines et tant d'autres sont habités par les elfes et les fées et qu'il ne fait pas bon les déloger sans leur en parler au préalable. Ils décident alors de se venger, c'est ce qui est arrivé à Hawthorn House ; désormais plus personne ne veut y vivre, sauf une mystérieuse jeune femme et Emily, une petite servante du pays qui a disparu pour Londres, la ville de ses rêves.
Bien sûr, dans le monde des animaux qui entourent Miss Potter, il y a toujours ceux de la ferme et du village comme Rascal le jack russell, Winston le poney, Kep le coolie, sans oublier les moutons, les poules et surtout Jemima Puddle-duck, la très sotte petite cane qui voudrait tant être mère et qui couve des œufs qu'elle a trouvé sur les bords du lac, car les œufs de cane sont généralement confiés aux poules, bien meilleures couveuses
Dans le monde plus sauvage, nous rencontrons cette fois Maître Renard qui a une affection particulière pour Jemima la cane, mais aussi Badger le blaireau.
Oh, et honte sur moi ! j'ai oublié de mentionner Crumpet et Tabitha, les deux chattes du village, aussi commères que les habitants de Sawrey.
Car ces derniers sont particulièrement doués pour broder sur la vie des gens, que ce soit le capitaine Miles mais aussi le major Kittredge, qui désormais libéré de sa fausse épouse aimerait épouser Dimity, qui elle verrait bien Beatrix épouser son frère, et blablabla et blablabla.
Bref toutes les langues vont bon train, mais on ne trouve toujours pas trace des parents de la mignonne Flora.
Miss Potter pense que c'est à Londres que l'on découvrira la vérité.
Je suis, on le sait, conquise par cette petite série américaine « The Cottage Tales of Beatrix Potter », où la gentille conteuse devenue fermière, résout les mystères du petit village où elle espère se fixer définitivement un jour, lorsque ses égoïstes parents la laisseront enfin libre.
Susan Wittig Albert, cette fois, par un mystère d'un bébé abandonné, met fortement l'accent sur les sentiments personnels de ses héros récurrents et imaginaires, sauf Miss Potter et Will Hellis, le notaire.
Quelle charmante bouffée d'air frais que ce quatrième conte. La romancière cette fois a véritablement écrit un pastiche, à la manière dont Beatrix Potter raconte ses histoires pour enfants.
Elle prend les lecteurs à témoin, leur parle des personnages et des animaux avec complicité.
La vie du village et de ses commères – aussi bien féminins que masculins, car les hommes n'hésitent pas au pub à y aller de leurs commentaires eux aussi – donnerait un peu peur d'aller habiter à la campagne, je dois l'avouer. Savoir que les moindres faits et gestes sont remarqués et interprétés, ce n'est quand même pas très plaisant quand on apprécie la discrétion. Une vraie parodie de la vie campagnarde !
Dans ce quatrième ouvrage, l'accent est fortement mis sur les relations personnelles des personnages principaux, à savoir le major, le capitaine et sa sœur, Miss Potter, ainsi que le notaire. Cela lui donne un petit côté « roman à l'eau de rose », qui est heureusement atténué par l'humour des discussions entre les protagonistes à quatre pattes, ou à plumes.
Bref, un avant-goût de printemps en ces mornes journées automnales précédant l'hiver.
L'été est déjà bien avancé dans la « terre entre les lacs » ; les fêtes d'août sont en préparation, l'air chaud est parfois secoué de quelque orage bien vite oublié. Beatrix Potter est heureuse d'avoir pu s'échapper vers sa chère ferme pendant que ses parents se trouvent dans leur résidence de vacances. Elle a aussi le grand plaisir de voir arriver son frère Bertram, qui a un secret à lui confier : il s'est marié en cachette de ses parents, car son épouse est une jeune femme issue d'un milieu très simple, trop simple pour les parents Potter qui avaient déjà été contrariés par les fiançailles de Beatrix avec son éditeur. Malheureusement Norman Warner mourut avant qu'ils ne puissent officialiser leurs fiançailles.
L'annonce du mariage de son frère n'est pas la seule surprise qui attendait Beatrix Potter en ces jours d'été : quelle ne fut pas sa surprise en ouvrant la porte de son cottage en cette jolie journée d'été : un joli panier y était déposé ; vu la taille Beatrix s'imagine qu'il s'agit d'un cadeau de ses voisins fermiers, lui apportant fruits et légumes.
Et bien non, dans le panier il y a un adorable bébé, une ravissante petite fille prénommée Flora, si l'on en croit la note jointe, accompagnée d'un brin de bruyère (une plante protectrice).
Beatrix Potter est une jeune femme pratique et réfléchie ; ce bébé appartient forcément à quelqu'un. Elle commence donc les recherches mais à Sawrey personne ne sait d'où vient l'enfant. La plupart des commentaires accusent les gitans qui campent près des lacs ; ces gens du voyage, aimant vivre libres, se retrouvent régulièrement dans la région afin que les hommes puissent se louer aux fermiers pour les travaux des champs. Cela n'empêche hélas pas la suspicion à leur égard. Il suffit que quelque chose disparaisse pour qu'ils en soient accusés.
Beatrix va trouver ses amis Woodcock, puisque le capitaine Miles est le juge de paix du canton, il va pouvoir entamer une enquête afin de retrouver les parents de l'enfant. Quant à Dimity, sa sœur et grande amie de Miss Potter, son cœur est immédiatement conquis par ce bébé dont elle décide de s'occuper jusqu'à ce que l'enquête aboutisse.
Son amie se demande d'ailleurs si Dimity a réellement envie que l'on retrouve la mère et le père de Flora, elle aime tellement la toute petite fille !
Miss Potter, de son côté, se renseigne afin de connaître la personne qui aurait tissé la couverture du coussin ; cela pourrait peut-être les mettre sur une piste ? Une piste qui semble mener à Hawthorn House, une sombre maison et qui plus est, hantée !
Hantée ? peut-être pas, mais c'est à l'évidence la demeure des elfes et fées des aubépines qui furent chassés de chez eux lorsque le propriétaire décida de couper les arbres sans leur en demander la permission.
Mais bien sûr, qu'allez vous donc imaginer ? que personne ne vit dans les arbres ? ou que j'ai perdu la tête ?
Dans la région des Lacs on sait très bien que les hêtres, les chênes, les aubépines et tant d'autres sont habités par les elfes et les fées et qu'il ne fait pas bon les déloger sans leur en parler au préalable. Ils décident alors de se venger, c'est ce qui est arrivé à Hawthorn House ; désormais plus personne ne veut y vivre, sauf une mystérieuse jeune femme et Emily, une petite servante du pays qui a disparu pour Londres, la ville de ses rêves.
Bien sûr, dans le monde des animaux qui entourent Miss Potter, il y a toujours ceux de la ferme et du village comme Rascal le jack russell, Winston le poney, Kep le coolie, sans oublier les moutons, les poules et surtout Jemima Puddle-duck, la très sotte petite cane qui voudrait tant être mère et qui couve des œufs qu'elle a trouvé sur les bords du lac, car les œufs de cane sont généralement confiés aux poules, bien meilleures couveuses
Dans le monde plus sauvage, nous rencontrons cette fois Maître Renard qui a une affection particulière pour Jemima la cane, mais aussi Badger le blaireau.
Oh, et honte sur moi ! j'ai oublié de mentionner Crumpet et Tabitha, les deux chattes du village, aussi commères que les habitants de Sawrey.
Car ces derniers sont particulièrement doués pour broder sur la vie des gens, que ce soit le capitaine Miles mais aussi le major Kittredge, qui désormais libéré de sa fausse épouse aimerait épouser Dimity, qui elle verrait bien Beatrix épouser son frère, et blablabla et blablabla.
Bref toutes les langues vont bon train, mais on ne trouve toujours pas trace des parents de la mignonne Flora.
Miss Potter pense que c'est à Londres que l'on découvrira la vérité.
Je suis, on le sait, conquise par cette petite série américaine « The Cottage Tales of Beatrix Potter », où la gentille conteuse devenue fermière, résout les mystères du petit village où elle espère se fixer définitivement un jour, lorsque ses égoïstes parents la laisseront enfin libre.
Susan Wittig Albert, cette fois, par un mystère d'un bébé abandonné, met fortement l'accent sur les sentiments personnels de ses héros récurrents et imaginaires, sauf Miss Potter et Will Hellis, le notaire.
Quelle charmante bouffée d'air frais que ce quatrième conte. La romancière cette fois a véritablement écrit un pastiche, à la manière dont Beatrix Potter raconte ses histoires pour enfants.
Elle prend les lecteurs à témoin, leur parle des personnages et des animaux avec complicité.
La vie du village et de ses commères – aussi bien féminins que masculins, car les hommes n'hésitent pas au pub à y aller de leurs commentaires eux aussi – donnerait un peu peur d'aller habiter à la campagne, je dois l'avouer. Savoir que les moindres faits et gestes sont remarqués et interprétés, ce n'est quand même pas très plaisant quand on apprécie la discrétion. Une vraie parodie de la vie campagnarde !
Dans ce quatrième ouvrage, l'accent est fortement mis sur les relations personnelles des personnages principaux, à savoir le major, le capitaine et sa sœur, Miss Potter, ainsi que le notaire. Cela lui donne un petit côté « roman à l'eau de rose », qui est heureusement atténué par l'humour des discussions entre les protagonistes à quatre pattes, ou à plumes.
Bref, un avant-goût de printemps en ces mornes journées automnales précédant l'hiver.
sheherazade- L'école primaire
- Nombre de messages : 283
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 06/07/2008
Re: The Tale of Hawthorn House, de Susan Wittig Albert
Je trouve vraiment dommage que cette série ne soit pas traduite , tout comme la deuxième série écrite par Jasper Fforde qui traite des contes pour enfants et qui a l'air géniale !
Re: The Tale of Hawthorn House, de Susan Wittig Albert
oui j'aimerais bien les découvrir aussi
sheherazade- L'école primaire
- Nombre de messages : 283
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 06/07/2008
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