Le fait du prince d'Amélie Nothomb

Le fait du prince Amélie Nothomb



Baptiste Bordave voit mourir sur le seuil de sa porte un inconnu dont il décide de prendre l’identité.
Même âge, même aspect physique, mais le mort est riche, possède Jaguar, villa de luxe, épouse blonde et superbe… Devenu Olaf Sildur sans état d’âme, Baptiste espère couler des jours heureux à boire du champagne avec la veuve qui admet sa présence avec un naturel confondant.
Un conte moral (ou amoral, selon la lecture qu’on en fait) qu’il faut appréhender comme une sorte de fantasme universel, un conte de fées pour grandes personnes puisque le héros, de banal et commun, devient une sorte de maître du monde, de maître de son monde (richesse, ivresse, beauté…).

vivement vivement...tu sais quoi

J'ai hate de le lire !

Bon alors j'ai un avis différent de Lisalor Je l'ai terminé aujourd'hui et comme je m'y attendais un peu je fut déçu comme une fois sur deux (vue que "Ni d'Eve ni d'adam" j'avais bien aimé) donc forcément celui là ne m'a pas emballé... c'est l'histoire d'un homme qui prend l'identité d'un mort et il va essayer non seulement de prendre son identité mais aussi sa vie.
J'ai trouvé la lecture pas trop agréable car j'y ai trouvé beaucoup de lenteur, peu d'action... enfin bref c'est pas ma tasse de thé!

Mais je remercie beaucoup la personne qui me l'a prêté car même si je n'aime pas j'aime lire les derniers Nothomb

C'est quand même marrant car j'ai remarqué que ceux qui n'avaient pas aimé "ni d'Eve ni d'adam" ont aimé le fait du prince et vice versas.

Bon, va falloir que je le lise aussi celui-là !

Ah ca devrai me plaire alors!

J'avoue que je sature très vite avec les Nothomb. Ses "Je, je, moi" perpétuels me lassent de plus en plus. Je passe mon tour pour celui-là.

Moi, je n'ai jamais pu la supporter

Un seul de ses romans m'a suffit à vie, pourtant c'était son premier et elle n'était pas encore connue. Mais son personnage public m'insupporte

Quand je pense que c'est pratiquement le seul auteur belge (à part Simenon) qui s'exporte hors de nos frontières. Enfin non, mais du moins avec une telle notoriété

Bien que j’ai dit, à chaque déception« c’est fini, je ne lirai plus ces romans » je peux pas m’empêcher d’ouvrir le dernier.
Dès les premières pages, le personnage principal prend des décisions irrationnelles donnant tout l’intérêt du livre. Et le voila installé dans la villa d’un autre, à jouer un rôle. Les dialogues sont absurdes, certains nous aiguillent un peu mais dans l’ensemble cela reste un flou permanent, une suite de propos guidé par l’ivresse.
Je n’en attendais pas plus d’Amelie, je suis habituée à ces écrits et du coup, je ne suis pas déçue, au contraire je trouve que c’est une de ces meilleures fictions depuis longtemps, rappelant le style de « l’hygiène de l’assassin ».