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Polar historique : Mrs. Jeffries holds the Trump, d'Emily Brightwell

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Polar historique : Mrs. Jeffries holds the Trump, d'Emily Brightwell Empty Polar historique : Mrs. Jeffries holds the Trump, d'Emily Brightwell

Message par sheherazade Jeu 9 Oct - 13:52

Alors que la domesticité de l’inspecteur Gerald Whitherspoon s’ennuie un peu de n’avoir aucun crime à se mettre sous la dent, Michael Provost est retrouvé noyé dans la Tamise. Le docteur Bosworth, agissant en qualité de légiste pour le Yard, reconnaît dans le cadavre un sien ami et dès lors est convaincu qu’il ne s’agit ni d’un suicide, ni d’un accident dû à une soirée trop arrosée. Il parvient donc à convaincre Scotland Yard qu’il y a eu crime.

Voilà donc Mrs. Jeffries et sa fine équipe de détectives-amateurs bien contente puisque l’enquête est confiée à « leur » inspecteur et son assistant, le constable Barnes.

Bien souvent lors d’un crime les connaissances prétendent qu’on ne connaissait guère d’ennemis à la victime, ce qui rapidement s’avère faux.
Dans le cas de Michael Provost, cela s’avère, au contraire, totalement vrai. Le mort était vraiment quelqu’un de bien = correct avec ses domestiques qu’il payait bien, menant une vie calme de veuf, s’autorisant deux soirées de cartes par semaine à son club de gentlemen, honnête en affaires et propriétaire d’une entreprise médicale prospère, dont le personnel était aussi très bien traité.

Rapidement les enquêteurs (officiels et amateurs) réalisent que Provost, influencé par le personnage d’Arthur Conan Doyle, le grand détective Sherlock Holmes, jouait au détective à propos de la disparition du propriétaire de son pub préféré. Cette disparition n’a nullement été prise au sérieux par le Yard, ni même par la sœur du disparu, et ce malgré les multiples lettres que Michael Provost avait addressées à Scotland Yard. Aucune trace de ces lettres d’ailleurs ! Où sont elles passées ? L’inspecteur Nigel Nivens, celui qui fait tout pour débouter Witherspoon, semble avoir quelque chose à se reprocher dans ce domaine, mais ce faux-jeton cherche une fois de plus à coller ses propres manquements sur le dos du brave inspecteur.

Donc, non seulement tous nos enquêteurs s’occupent du meurtre de Michael Provost, mais doivent aussi résoudre l’énigme du tavernier/bookmaker disparu. Ils soupçonnent d’ailleurs ce dernier d’avoir aussi terminé dans la Tamise au lieu d’avoir eu une crise de dépression comme le prétend sa sœur, qui n’est pas un personnage très net elle non plus.
Ces deux affaires concomittantes ne simplifient vraiment pas leur travail.

Mrs. Jeffries commence à douter de ses capacités de déduction car, bien qu’elle ait quelqu’idée de la solution, du pourquoi et du comment du meurtre de Michael Provost, le « qui » lui échappe en raison de multiples coupables possibles ; pour la gouvernante, la réponse à ces questions se trouve au club de gentlemen où Provost jouait aux cartes deux fois par semaine. Il va falloir prouver ses théories et c’est là que réside toute la difficulté.

Ne sachant que lire pour le moment (on est prié de ne pas ricaner !) – et ce malgré les quelques 500 et plus livres dans ma petite bibliothèque – malgré les livres-cadeaux, les livres prêtés, etc etc, je n’arrivais pas à me décider, du coup j’ ai pris « au hasard » la toute dernière enquête de Mrs. Jeffries et l’inspecteur Witherspoon.

Retrouver cette sympathique équipe de détectives tant officiels qu’amateurs m’a une fois de plus fort divertie.
De plus, le livre n’étant pas gros du tout, j’ai pu le terminer très rapidement (ce qui me replonge dans les affres du choix du prochain livre à lire).

C’est l’une des enquêtes que j’ai trouvée la plus rythmée, la plus dynamique dans cette série qui comporte déjà 24 livres et que j’apprécie particulièrement, pour diverses raisons dont l’ambiance amicale et affectueuse qui règne au sein de la domesticité de l’inspecteur.
On sent bien qu’au fil du temps ils sont devenus une famille un peu particulière, aucun d’entre eux n’ayant de véritable famille ; résoudre des crimes pour « leur » inspecteur est devenu un passetemps, qui tourne presque à l’addiction lorsqu’ils n’ont pas de crime à résoudre.

Quant à l’inspecteur Witherspoon, il reste modeste malgré ses succès dont il ignore qu’il les doit à ses domestiques et leurs copains ; seul son assistant, le constable Barnes n’est plus du tout dupe et leur file des renseignements utiles.

Le décor social, époque victorienne, est comme toujours en toile de fond, amené avec subtilité selon les interrogatoires, néanmoins il est précis et bien présent.

Et enfin, la série est écrite dans un très bel anglais, ce qui double mon plaisir de lecture.
sheherazade
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