Proverbes - Citations - Petits poèmes
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Re: Proverbes - Citations - Petits poèmes
Yvain, le Chevalier au lion, Chrétien de Troyes
"Ouvrez grand votre cœur en même temps que vos oreilles car le vent a tôt fait d'emporter les paroles qu'on ne fait qu'entendre. Les oreilles sont le chemin par lequel la voix s'en vient jusqu'au cœur qui, s'il est attentif, saisit les paroles et les garde au plus profond de lui-même. Alors, si vous voulez réellement comprendre, écoutez avec votre coeur..."
"Ouvrez grand votre cœur en même temps que vos oreilles car le vent a tôt fait d'emporter les paroles qu'on ne fait qu'entendre. Les oreilles sont le chemin par lequel la voix s'en vient jusqu'au cœur qui, s'il est attentif, saisit les paroles et les garde au plus profond de lui-même. Alors, si vous voulez réellement comprendre, écoutez avec votre coeur..."
chanber- Le lycée
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Re: Proverbes - Citations - Petits poèmes
J'ai retrouvé la citation de Pennac que je voulais mettre, et qui m'avait fait bien rire lors de mes études de lettres...
Page 331, Le dictateur et le hamac :
Page 331, Le dictateur et le hamac :
"Je ne raffole par des vues panoramiques. très peu pour moi le point de vue du pigeon. Trop abstrait ou trop réaliste. Ces rats volants n'ont jamais trouvé la juste distance : soit ils planent sur le plan des villes, soit ils picorent à même la merde de chien. Une métaphore des disputes littéraires."
Otsou- Modérateur
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L'Ombre du vent
Dans la Barcelone de l’après-guerre civile, « ville des prodiges » marquée par la défaite, la vie est difficile, les haines rôdent toujours. Par un matin brumeux de 1945, un homme emmène son petit garçon – Daniel Sempere, le narrateur – dans un lieu mystérieux du quartier gothique : le Cimetière des Livres Oubliés. L’enfant, qui rêve toujours de sa mère morte, est ainsi convié par son père, modeste boutiquier de livres d’occasion, à un étrange rituel qui se transmet de génération en génération : il doit y « adopter » un volume parmi des centaines de milliers. Là, il rencontre le livre qui va changer le cours de sa vie, le marquer à jamais et l’entraîner dans un labyrinthe d’aventures et de secrets « enterrés dans l’âme de la ville » : L’Ombre du Vent.
Avec ce tableau historique, roman d’apprentissage évoquant les émois de l’adolescence, récit fantastique dans la pure tradition du Fantôme de l’Opéra ou du Maître et Marguerite, énigme où les mystères s’emboîtent comme des poupées russes, Carlos Ruiz Zafón mêle inextricablement la littérature et la vie.
"L'un des pièges de l'enfance, est qu'il n'est pas nécessaire de comprendre quelque chose pour le sentir. Et quand la raison devient capable de saisir ce qui se passe autour d'elle, les blessures de coeur sont déjà trop profondes." (page 44 de l'édition Grasset)
"Les cadeaux sont donnés pour le plaisir de celui qui les offre, pas pour le mérite de celui qui les reçoit." (page 87)
......... Et je pense que d'autres vont suivre !!.....
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chanber- Le lycée
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Re: Proverbes - Citations - Petits poèmes
Le jour des fourmis, bernard werber:
«Le moment le plus important c'est le présent car si on ne s'occupe pas de son présent on manque son futur.»
On ne refait pas le passé, pour avancer on regarde toujours devant soi, on continue, on avance, on avance et on ne se retourne jamais.. (celle ci par contre, je l'ai noté mais je ne me souviens pas d'où elle vient..!)
«Le moment le plus important c'est le présent car si on ne s'occupe pas de son présent on manque son futur.»
On ne refait pas le passé, pour avancer on regarde toujours devant soi, on continue, on avance, on avance et on ne se retourne jamais.. (celle ci par contre, je l'ai noté mais je ne me souviens pas d'où elle vient..!)
Lalie- L'école primaire
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Re: Proverbes - Citations - Petits poèmes
Une autre citation de L'ombre du vent, de Carlos Ruiz Zafon
"Quelqu'un a dit un jour que se demander simplement si on aime est déjà la preuve qu'on a cessé d'aimer."
Page 232, éditions livre de poche.
"Quelqu'un a dit un jour que se demander simplement si on aime est déjà la preuve qu'on a cessé d'aimer."
Page 232, éditions livre de poche.
Evelyne- Admin
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Re: Proverbes - Citations - Petits poèmes
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À vaincre sans péril, on triomphe sans risque....
Ça, vous ne le trouverez nulle part...
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POLYEUCTE- La crèche
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Re: Proverbes - Citations - Petits poèmes
Je trouve cela tellement vrai !Evelyne a écrit:Une autre citation de L'ombre du vent, de Carlos Ruiz Zafon
"Quelqu'un a dit un jour que se demander simplement si on aime est déjà la preuve qu'on a cessé d'aimer."
Page 232, éditions livre de poche.
chanber- Le lycée
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La formule préférée du professeur
Même là je réussis à trouver un passge digne d'être cité..... un passage qui parle de ..... maths !!!Une aide-ménagère est embauchée chez un ancien mathématicien, un homme d'une soixantaine d'années dont la carrière a été brutalement interrompue par un accident de voiture, catastrophe qui a réduit l'autonomie de sa mémoire à quatre-vingts minutes. Chaque matin en arrivant chez lui, la jeune femme doit de nouveau se présenter - le professeur oublie son existence d'un jour à l'autre - mais c'est avec beaucoup de patience, de gentillesse et d'attention qu'elle gagne sa confiance et, à sa demande, lui présente son fils âgé de dix ans.
Commence alors entre eux une magnifique relation. Le petit garçon et sa mère vont non seulement partager avec le vieil amnésique sa passion pour le base-ball, mais aussi et surtout appréhender la magie des chiffres, comprendre le véritable enjeu des mathématiques et découvrir la formule préférée du professeur... Un subtil roman sur l'héritage et la filiation, une histoire à travers laquelle trois générations se retrouvent sous le signe d'une mémoire égarée, fugitive, à jamais offerte...
"Résoudre un problème dont la solution existe obligatoirement, c'est un peu comme faire avec un guide une randonnée en montagne vers un sommet que l'on voit. La vérité ultime des mathématiques se dissimule discrètement à l'insu de tous au bout d'un chemin qui n'en est pas un. En plus, il n'est pas sûr que cet endroit soit un sommet. Ce peut être une gorge entre deux falaises abruptes ou un fond de vallée." (page 51)
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chanber- Le lycée
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L'Ombre du vent
Toujours "L'ombre du vent" de Carlos Ruiz Zafon
"Les livres sont des miroirs , et l'on y voit que ce qu'on porte en soi." (page 277 éd. Poche)
"Les livres sont des miroirs , et l'on y voit que ce qu'on porte en soi." (page 277 éd. Poche)
chanber- Le lycée
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Autobioraphie d'une courgette
Autobiographie d'une courgette (Gilles PARIS)
"Depuis tout petit, je veux tuer le ciel". Ainsi commence l'histoire racontée par Icare, un petit garçon naïf et inculte, surnommé Courgette, qui, à neuf ans, vit à la campagne avec sa mère. Depuis son accident, la mère de Courgette ne travaille plus à l'usine et boit des bières en regardant la télévision du matin au soir. Elle s'occupe peu de son fils qui n'apprend rien à l'école et joue seul pour la plupart du temps. Les rares dialogues échangés passent par la télévision, source d'inspiration de Courgette qui ne connaît la vie qu'à travers le petit écran. Un jour, Courgette découvre un revolver et tue accidentellement sa mère. Le juge le déclare "incapable mineur" et Courgette est envoyé dans une maison d'accueil. Mais pour Courgette, contrairement aux autres enfants, la maison d'accueil est loin d'être "une prison". L'apprentissage d'une vie passe désormais par les Fontaines et tous les rêves de Courgette deviennent possibles.
"Les grandes personnes [...] c'est plein de points d'interrogation sans réponses parce que tout ça reste enfermé dans la tête sans jamais sortir par la bouche. Après, ça se lit sur les visages toutes ces questions jamais posées et c'est que du malheur ou de la tristesse.
Les rides, c'est rien qu'une boîte à questions pas posées qui s'est remplie avec le temps qui s'en va" (page 248 éd. Piment)
chanber- Le lycée
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Re: Proverbes - Citations - Petits poèmes
Les rides, c'est rien qu'une boîte à questions pas posées qui s'est remplie avec le temps qui s'en va
Celle là je l'avais noté et je l'adore
Celle là je l'avais noté et je l'adore
Mal de pierres (Milena AGUS)
"Dans chaque famille, il y a toujours quelqu'un qui paie son tribut pour que l'équilibre entre ordre et désordre soit respecté et que le monde ne s'arrête pas." (p. 109)Au centre, l'héroïne : jeune Sarde étrange "aux longs cheveux noirs et aux yeux immenses".
Toujours en décalage, toujours à contretemps, toujours à côté de sa propre vie... A l'arrière-plan, les personnages secondaires, peints avec une touche d'une extraordinaire finesse : le mari, épousé par raison
pendant la Seconde Guerre, sensuel taciturne à jamais mal connu; le Rescapé, brève rencontre sur le Continent, à l'empreinte indélébile; le fils, inespéré, et futur pianiste; enfin, la petite-fille, narratrice de cette histoire, la seule qui permettra à l'héroïne de se révéler dans sa vérité.
Mais sait-on jamais tout de quelqu'un, aussi proche soit-il...
chanber- Le lycée
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Un homme à distance (Katherine Pancol)
Kay Bartholdi est libraire à Fécamp, Jonathan Shields est un écrivain américain. Pour un guide touristique de la côte normande, il lui commande des livres par correspondance. Elle répond à cet inconnu qui
semble partager les mêmes goûts qu'elle. Lettre après lettre, ils se découvrent une même passion pour la littérature. Cette relation épistolaire devient bientôt aussi passionnée que celle de deux amoureux. Ils se découvrent, se jaugent, s'offrent l'un l'autre leurs plus belles lectures : Maupassant, Jean Lorrain, Flaubert, Barbey d'Aurevilly, Roger Martin du Gard, etc... et se disent, à travers leurs auteurs préférés, des choses qu'ils n'auraient pas osé avouer.
"Les femmes osent confesser des aveux que les hommes enferment à double tour dans leur coeur". (page 42)
"Les secrets ravagent ceux qui les enferment à double tour, les secrets font des dégâts épouvantables." (page 85)
"Le bonheur ne laisse pas de traces. C'est une étoile filante. Il passe c'est tout, il remplit la vie d'images éblouissantes qui défilent à toute allure et qu'on ne retient pas."
chanber- Le lycée
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