La confusion des sentiments de Stefan Zweig

Quatrième de couverture
Au soir de sa vie, un vieux professeur se souvient de l'aventure qui, plus que les honneurs et la réussite de sa carrière, a marqué sa vie. A dix-neuf ans, il a été fascine par la personnalité d'un de ses professeurs ; l'admiration et la recherche inconsciente d'un Père font alors naître en lui un sentiment mêlé d'idolâtrie, de soumission et d'un amour presque morbide. Freud a salué la finesse et la vérité avec laquelle l'auteur d'Amok et du Joueur d'Echecs restituait le trouble d'une passion et le malaise qu'elle engendre chez celui qui en est l'objet. Paru en 1927, ce récit bref et profond connut un succès fulgurant, en raison de la nouveauté audacieuse du sujet. Il demeure assurément l'un des chefs-d'œuvres du grand écrivain autrichien.

Mon avis
à venir bientôt

Il est dans ma PAL avec Le joueur d'échec
J'ai hâte d'avoir ton avis !

J'ai beaucoup aimé "Le joueur d'echec" que j'ai lu lorsque j'étais au lycée

J'ai hésité entre La traverse de l'été et le joueur d'échec pour commencer ma nouvelle lecture ! Je remets donc Le joueur d'échec a un peu plus tard !

J'avais beaucoup aimé cette lecture !

J'ai "Vingt-quatre heures dans la vie d'une femme" dans mon défi

C'est le premier de Zweig que j'ai lu et qui m'a énormément séduite... se lit vite, trés vite...

J'avais enchainé ensuite avec "le joueur d'échec" que j'avais également beaucoup aimé... puis avec "24 heures dans la vie d'une femme" qui m'avait un peu moins plus, mais reste néanmoins agréable à lire....

Dans ce roman Stefan Zweig nous relate la relation d'un élève avec son maître qui lui a donné goût à la littérature. Cependant cette relation va s'avérer troublant. L'élève qui avait une vie très enrichissante va se retrouvé comme son maître, enfermé sur lui même, ne plus avoir de vie sociale...La seule raison de vivre du héros devient alors de satisfaire son maître, de partager des échanges érudits avec lui, d'en savoir toujours davantage et de l'aider dans son travail, jusqu'à l'épuisement, l'excès...
Entre le maître lunatique et sauvage, le jeune homme, aveugle, éperdu d'admiration et la jeune femme du mentor, réservée et dans l'ombre, se trame un sombre triangle qui va bientôt basculer...
Voilà une très belle description de la force destructive d'une passion contraire à la morale, de l'ambiguïté entre le désir et l'amitié, la confusion des pulsions... bref, la complexité de la nature humaine.
Zweig, dans une modernité confondante, dépeint avec pudeur l'histoire d'une passion coupable, étonnante pour l'époque.

Zweig fait partie de mes auteurs préférés. Celui-ci, je l'ai lu il y a longtemps, mais je me souviens que j'avais adoré.

Il a écrit des biographies magnifiques! Comme celle de Marie-Antoinette(ma préférée), et aussi Marie Stuart.