Une veuve de papier, de John Irving
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Une veuve de papier, de John Irving
Une veuve de papier, de John Irving.
John Irving, un auteur que j’avais envie d’approfondir depuis ma lecture de L’œuvre de Dieu, la part du diable et, que j’avais particulièrement apprécié pour la faculté de l’auteur à définir et analyser ses personnages avec tant de minutie et subtilité. Mais je l’avais trouvé un poil trop long. Pourtant avec Une veuve de papier, j’ai eu du mal à fermer et quitter ce livre, j’aurais tant aimé qu’il continue un tout petit peu ..
C’est une histoire déchirante et émouvante, où les personnages qui se côtoient sont principalement des écrivains. La première partie du livre nous parle de l’été 1958. Eddie, jeune homme de 16 ans est engagé par Ted Cole, écrivain de contes pour la jeunesse, pour être son assistant.
Ted et son épouse, Marion, sont sur le point de se séparer.
Eddie va vivre une histoire d’amour avec Marion, à travers le deuil inachevé de ses fils disparus dans un accident de voiture. Eddie va découvrir l’amour et ainsi entrer dans un univers de souffrance et de tourments. Il va également assister à la dissolution du mariage de Marion et Ted, qui était déjà voué à l’échec depuis bien longtemps.
Et puis, il y a Ruth, la petite fille de quatre ans de Marion et Ted, qui tente de grandir dans la hantise du souvenir des ses frères qu’elle n’a pas connu.
La seconde partie raconte l’histoire de Ruth, qui sur les traces de son père est devenue écrivain. Sa vie est le reflet des souffrances qu’elle a connues pendant son enfance. Nous sommes en 1990 et l'auteur parvient à juxtaposer plusieurs histoires et plusieurs destins qui vont se croiser dans ces 2 parties.
John Irving arrive à mêler avec talent une histoire d’amour rendue impossible par le chagrin, l’histoire d’un petite fille qui grandira et vivra dans la mort de ses frères, qui aura du mal à aimer, l’histoire d’un homme marqué par une femme mariée et plus âgée, le destin d’une mère qui a perdu ses enfants, …
Il écrit de manière à nous faire vivre chaque personnage, chaque moment, chaque lieu tant il pousse ses descriptions dans le détail. Les personnages sont analysés avec beaucoup de richesse et de finesse, il nous emmène au plus profond de leur intimité au point d’avoir l’impression de les connaître. On ne peut que s'y attacher, tantôt ils nous font sourire, tantôt ils nous font presque pleurer, on compatit, on s’interroge, …
Un tout petit point négatif, la fin manque de profondeur par rapport au reste je trouve.
Mais ce livre nous laisse un sentiment de beauté, de mélancolie, de fantaisie, de réflexion et de truculence. Un livre dense et riche à lire et à relire. Bah, je me suis un peu emballée ...
Mais ce qui me fait plaisir, c'est qu'il m'en reste encore beaucoup à découvrir !
Dans ce nouveau roman, John Irving mêle plusieurs histoires d'amours, croise les personnages qui gravitent autour de celui de Marion Cole, femme splendide et triste, rongée par la douleur d'avoir perdu ses deux fils dans un accident de voiture. Cet été 1958, elle est sur le point de se séparer de son mari écrivain, Ted. Durant cet été, dans la demeure remplie des photographies de ses fils, elle fera soixante fois l'amour avec Eddie, jeune garçon de seize ans, assistant de son mari et épris d'elle. Dans cet univers éclaté grandit Ruth, 4 ans, fille des Cole, que Marion a décidé de ne pas aimer par peur de mal l'aimer. La fin de l'été voit disparaître Marion, quittant le mari qu'elle n'aime plus, l'amant qu'elle refuse d'aimer et l'enfant à laquelle elle ne veut s'attacher. Et c'est précisément Ruth que l'on retrouve en 1990, devenue romancière, appréhendant le mariage et la maternité. Eddie la retrouve pour en tomber amoureux. Avec une incroyable subtilité, John Irving plonge le lecteur dans la vie de multiples personnages (on rencontre aussi les figures d'Hannah, d'une prostituée, d'Eduardo.) dont les rencontres tissent le fil de ce conte moderne aux prises avec le deuil, la mélancolie, le chagrin et l'amour.
John Irving, un auteur que j’avais envie d’approfondir depuis ma lecture de L’œuvre de Dieu, la part du diable et, que j’avais particulièrement apprécié pour la faculté de l’auteur à définir et analyser ses personnages avec tant de minutie et subtilité. Mais je l’avais trouvé un poil trop long. Pourtant avec Une veuve de papier, j’ai eu du mal à fermer et quitter ce livre, j’aurais tant aimé qu’il continue un tout petit peu ..
C’est une histoire déchirante et émouvante, où les personnages qui se côtoient sont principalement des écrivains. La première partie du livre nous parle de l’été 1958. Eddie, jeune homme de 16 ans est engagé par Ted Cole, écrivain de contes pour la jeunesse, pour être son assistant.
Ted et son épouse, Marion, sont sur le point de se séparer.
Eddie va vivre une histoire d’amour avec Marion, à travers le deuil inachevé de ses fils disparus dans un accident de voiture. Eddie va découvrir l’amour et ainsi entrer dans un univers de souffrance et de tourments. Il va également assister à la dissolution du mariage de Marion et Ted, qui était déjà voué à l’échec depuis bien longtemps.
Et puis, il y a Ruth, la petite fille de quatre ans de Marion et Ted, qui tente de grandir dans la hantise du souvenir des ses frères qu’elle n’a pas connu.
La seconde partie raconte l’histoire de Ruth, qui sur les traces de son père est devenue écrivain. Sa vie est le reflet des souffrances qu’elle a connues pendant son enfance. Nous sommes en 1990 et l'auteur parvient à juxtaposer plusieurs histoires et plusieurs destins qui vont se croiser dans ces 2 parties.
John Irving arrive à mêler avec talent une histoire d’amour rendue impossible par le chagrin, l’histoire d’un petite fille qui grandira et vivra dans la mort de ses frères, qui aura du mal à aimer, l’histoire d’un homme marqué par une femme mariée et plus âgée, le destin d’une mère qui a perdu ses enfants, …
Il écrit de manière à nous faire vivre chaque personnage, chaque moment, chaque lieu tant il pousse ses descriptions dans le détail. Les personnages sont analysés avec beaucoup de richesse et de finesse, il nous emmène au plus profond de leur intimité au point d’avoir l’impression de les connaître. On ne peut que s'y attacher, tantôt ils nous font sourire, tantôt ils nous font presque pleurer, on compatit, on s’interroge, …
Un tout petit point négatif, la fin manque de profondeur par rapport au reste je trouve.
Mais ce livre nous laisse un sentiment de beauté, de mélancolie, de fantaisie, de réflexion et de truculence. Un livre dense et riche à lire et à relire. Bah, je me suis un peu emballée ...
Mais ce qui me fait plaisir, c'est qu'il m'en reste encore beaucoup à découvrir !
Evelyne- Admin
- Nombre de messages : 2209
Age : 52
Localisation : Visé - Belgique
Date d'inscription : 15/09/2007
Re: Une veuve de papier, de John Irving
Le résumé que tu en fait à l'air vraiment bien mais pour ma part e connaissant pas cet auteur je ne sais pas si je vais aimé
Re: Une veuve de papier, de John Irving
Je l'avais lu à l'époque et en lisant ton résumé ça me revient... J'avais beaucoup aimé! Je trouve qu'il bonifie en vieillissant moi.. J'avais aussi bcp aimé la 4ème main, et puis tous ceux d'avant en fait je les ai presque tous lus et achetés!
kroustik- L'école primaire
- Nombre de messages : 348
Age : 49
Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 18/02/2008
Re: Une veuve de papier, de John Irving
Je l'ai lu il y a de nombreuses années, et j'avais enormement aimé.
Un trés gros coup de coeur.
Je garde en mémoire trés clairement quelques passages du livre ( l'arrivée du jeune Eddie dans la famille de Marion, le passage de Ruth à Amsterdam ... ), mais par contre, aucun souvenir du dénouement.
Un trés gros coup de coeur.
Je garde en mémoire trés clairement quelques passages du livre ( l'arrivée du jeune Eddie dans la famille de Marion, le passage de Ruth à Amsterdam ... ), mais par contre, aucun souvenir du dénouement.
Julien- Admin
- Nombre de messages : 2169
Age : 45
Localisation : Chalons en champagne
Date d'inscription : 16/09/2007
Re: Une veuve de papier, de John Irving
Julien a écrit: .. mais par contre, aucun souvenir du dénouement.
Alors un petit rappel du dénouement pour toi Julien. Je n'ai pas trop parlé de l'intrigue ni du dénouement pour ne pas tout dévoiler.
A ne pas lire si votre intention est de lire ce livre un jour ...
- Spoiler:
- Eddie devient aussi écrivain et finit par retrouver Marion à travers les quelques livres qu'elle a écrits de manière anonyme. Elle s'est exilée au Canada mais ne donne aucun signe de vie, ni à Ruth ni à Eddie.
Eddie entre dans la vie de Ruth car il est chargé de faire la présentation de l'auteure lors d'une promotion de l'un des romans de Ruth. Ils deviennent donc des amis.
Lorsque Ruth vient à Amsterdam pour une scéance de dédicaces pour la promo de son nouveau roman, elle est témoin du meurtre d'une prostituée.
Sur ce temps-là, Harry, un policier d'Amsterdam retrouve le meurtrier grâce à Ruth qui lui a envoyé des preuves de manière anonyme.
Quand elle rentre chez elle, elle épouse son éditeur de 18 ans son ainé et ils ont un fils ensemble. Après 3 ans de mariage, son mari meurt d'une crise cardiaque.
Un an après la mort de son mari, elle écrit un nouveau roman et retourne à Amsterdam pour une scéance de dédicaces et là, elle rencontre le policier Harry, grand fan de l'écrivain. Ils tombent amoureux et se marient.
Ruth veut déménager de la maison familiale et Marion, 30 années après être partie et âgée alors de 78 ans, revient vers Eddie pour racheter la maison.
Mais celle-ci est très chère, Eddie se propose donc d'investir avec elle et de la partager avec elle. C'est ainsi qu'ils vont finalement vivre ensemble.
Donc, tout finit bien.
Evelyne- Admin
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Date d'inscription : 15/09/2007
Julien- Admin
- Nombre de messages : 2169
Age : 45
Localisation : Chalons en champagne
Date d'inscription : 16/09/2007
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