Les hirondelles de Kaboul de Yasmina Khadra

Les hirondelles de Kaboul Yasmina Khadra




Dans les ruines brûlantes de la cité millénaire de Kaboul, la mort rôde, un turban noir autour du crâne. Ici, une lapidation de femme, là un stade rempli pour des exécutions publiques. Les Taliban veillent. La joie et le rire sont devenus suspects. Atiq, le courageux moudjahid reconverti en geôlier, traîne sa peine. Toute fierté l'a quitté. Le goût de vivre a également abandonné Mohsen, qui rêvait de modernité. Son épouse Zunaira, avocate, plus belle que le ciel, est désormais condamnée à l'obscurité grillagée du tchadri. Alors Kaboul, que la folie guette, n'a plus d'autres histoires à offrir que des tragédies. Quel espoir est-il permis ? Le printemps des hirondelles semble bien loin encore...

C'est le seul de la "trilogie" que je n'ai pas lu...mais j'ai bien aimé les 2 autres

hamnessa a écrit:C'est le seul de la "trilogie" que je n'ai pas lu...mais j'ai bien aimé les 2 autres

Pareil que toi Hamnessa.

Je l'ai dans ma PAL mais comme il est petit et que je n'aime pas les petits livres, et bien je le zappe souvent.
Mais mon homme l'a lu et n'avait pas apprécié plus que ça.

Et bien tu vois pour une fois il est pas dans ma PAL

moi, j'ai adoré ce livre et admiré le courage des femmes.

Ah bon il y a une trilogie? Vous pouvez m'en indiquer l'ordre?

Les hirondelles de Kaboul
2002 - Julliard (Pocket 2004)

L'attentat
2005 - Julliard

Les Sirènes de Bagdad
2006 - Julliard

Voilà, mais ça ne se suit pas

Lu hier soir et il m'a bouleversée pour ne pas dire traumatisée...

C'est un livre très très sombre, on est dans un cauchemar de la première à la dernière page (et je pèse mes mots). Le pire c'est que tout ce qui est décrit a été vécu pendant des années. Je pense que c'est pour ça qu'il m'a vraiment touchée. J'ai pris le livre en pleine face.

Ce matin au réveil j'avais mal au ventre rien que d'y penser...

Je viens de le terminer. J'ai bien aimé, sans plus. Mais je dirais que ce roman relève plus du reportage que d'un roman à proprement parlé.
On suit deux couples à Kaboul, sous le régime des taliban (j'ai remarqué que Khadra ne met pas de "s" à ce mot), et on assite à leur descente aux enfers.
Cela retrace bien je pense le quotidien des habitants dans cette ville de ruines et de peur. C'est assez effrayant, et ce qui m'a rendu le recit attractif, c'est que c'est du vécu, hélas. On ne peut que se sentir révolté face à la terreur qu'instaure ces intégristes.

Pour l'explication de l'orthographe :

Le mot taliban est le pluriel d'un mot d'origine arabe talib, désignant celui qui étudie dans une école religieuse. En français, on devrait donc écrire « un taleb » et « des taliban », sans [s]. Mais dans l'usage courant, dans la presse et selon les règles de la grammaire française, on écrit « un taliban », « des talibans ».

Ah merci pour l'explication de l'orthographe

Je n'ai jamais accroché.